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La Rue Verticale dans le film "les Regrets" par le réalisateur Cédric Kahn.

Projet théorique.

 

Utilisation du projet de la rue verticale dans le film "Les Regrets"

Synopsis : Mathieu Lievin, 40 ans, architecte parisien, prend la route pour rejoindre la petite ville de son enfance où sa mère vient d'être hospitalisée en urgence. Dans la rue, il croise Maya, son amour de jeunesse, qu'il n'a pas revue depuis quinze années. Accompagnée d'un homme et d'une petite fille, elle ne lui adresse pas la parole. Deux heures plus tard, le téléphone sonne dans la maison familiale : c'est Maya qui l'invite à venir la retrouver chez elle. Il hésite un court instant puis accepte...

 

Dans le film, le projet de la Rue Verticale, transposé pour l'occasion en "cité suspendu" de part son changement d'échelle, joue le rôle d'un projet d'étudiant primé que la femme du héros (jouée par l'actrice Arly Jover)  propose de remettre sur le devant de la scène afin de réanimer la carrière de l'agence d'architecture.

Nous avons travaillé avec le réalisateur et son chef décorateur, François Abelanet, à l'adaptation du projet pour le scénario du film puis à la réalisation de la maquette et la rédaction du texte de la scène de présentation de cette dernière à un élu.

 

Texte de la scène de présentation de la maquette:

 

95 (Def) - Une administration - Salle de réunion - Jour

 

Lisa est assise face à l’homme qui l’a accueilli. Elle raconte avec beaucoup d’emphase et d’inspiration la maquette de Mathieu.

 

Lisa

Le projet est comme une rue verticale qui s’élève au-dessus du sol. Une sorte de ruban, accroché à un axe central qui serait sa moelle épinière. Le ruban forme une suite de plateaux qui deviennent autant de nouveaux territoires pour les habitants. C’est une réincarnation verticale du quartier. Les plateaux sont des espaces de vie diurnes et nocturnes et le cœur du bâtiment bat 24h sur 24. Au premier niveau, il y a les salles de spectacles et les cinémas, au-dessus les locaux commerciaux, avec la superette, la boulangerie, puis les appartements. D’abord les plus petits, les deux pièces, puis les duplex avec terrasses et jardins d’hivers et ainsi de suite jusqu’aux maisons avec potagers, jardins et autres espaces partagés avec les habitants. La ville ainsi suspendue permet de libérer de nouveaux espaces au sol et le reflet du ruban dans l’eau donne à ce parcours la notion d’infini. C’est une cité utopique, un lieu d’échange entre les habitants de la ville qui est basé sur l’émotion et le plaisir, un lieu où la technologie est en phase avec le respect de la nature : serre bioclimatique, gestion de l’énergie solaire, récupération de l’eau, énergie éolienne…

 

L’homme la regarde à la fois amusé, séduit et captivé.

Calendrier : 2008-2009

 

équipe : Youri Favre architecte